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Entre guillemots*... Une catégorie d'actualités où les textes sont à l'honneur.

La plus belle des nouvelles : le Bateau El Alamein continuera de tanguer au rythme des notes qui y résonnent.

Alors pour le plaisir de la fête, on sort du tiroir un souvenir d'une soirée de décembre 2009.

Comme l'a dit Filou, le Bateau pourra compter sur 'une armée de mousses, matelots, quartier-maîtres, marins d'eau douce et buveurs de rhum, rameurs, souqueurs, flibustiers, canonniers et autres pirates'. Des fées aussi. Et des poètes bien sûr...

A la mémoire du Capitaine et de la force qu'elle inspire, je me joins aux autres moussaillons pour les coups de rame, et ne manquerai pas une occasion pour pousser la chanson ! (même faux)

Les bulldozers ont attaqué hier
Le quartier en face duquel j’aimais zoner
Pas de pitié non, pas de quartier non plus
Plus de quartier, bientôt les maisons auront disparu
Pas de pitié non, pas de quartier non plus
Alors je rêve et j’imagine une ville telle qu’elle m’aurait bien plue

Un trottoir kosovar, une gardienne lituanienne
Des réverbères berbères, des chemins ivoiriens
Un bar tabac hongrois, des chiens errants flamands
Une boutique bolchevique, un jardin public soviétique
Des renois chinois, un arrêt de bus russe
Une parabole espagnole et des antennes européennes
Des bâtiments gitans, une cave yougoslave
Une médiathèque guatémaltèque et de grands trafiquants birmans
Un petit parc football club, c’est nous !
Ouvert 24 heures sur 24, ouvert à tous sauf à la B.A.C.

Dans ma cité, il y a des fées
Et des poètes à chaque fenêtre
Des fleurs qui poussent au pied des murs
Qui les éclaire ? Ce sont les voitures

Dans ma cité, on prend le thé
Si tu le veux, à n’importe quelle heure de la nuit
On réveillera les frères qui dorment dans les grottes
On attisera le feu, on fera même mieux...

Dans ma cité, il fait soleil
On a décidé qu’on allait dessiner le ciel
Qu’on allait décimer quelques idées brunes
Qu’on allait des cités faire des quartiers de lune

Dans ma cité, tout est prétexte
A faire la fête, à monter le son et que ça pète
Ça manque pas d’occasions pour pousser la chanson
Ça manque pas de larrons pour pousser le bouchon

Et parfois je rêve que cette ville est la mienne
C’est la mienne oh oui, c’est la tienne aussi
C’est la ville de celui qui se l’approprie
Alors viens faire un tour, fais un détour par nos tours
Apporte-nous de la vie, apporte-nous de l’amour
Rajoute les couleurs qu'il nous manque, et il nous en manque !

Dans ma cité, il y a des fées
Et des poètes à chaque fenêtre
Des fleurs qui poussent au pied des murs
Qui les éclaire ? Ce sont les voitures

Dans ma cité, on prend le thé
Si tu le veux, à n’importe quelle heure de la nuit
On réveillera les frères qui dorment dans les grottes
On attisera le feu, on fera même mieux...

Dans ma cité, il fait soleil
On a décidé qu’on allait dessiner le ciel
Qu’on allait décimer quelques idées brunes
Qu’on allait des cités faire des quartiers de lune

Dans ma cité, tout est prétexte
A faire la fête, à monter le son et que ça pète
Ça manque pas d’occasions pour pousser la chanson
Ça manque pas de larrons pour pousser le bouchon, ah ça non !PPFC • Dans ma cité
extrait de l'album Dans ma cité

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