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Coenguen • Quand on voyage (paroles)

Coenguen • Quand on voyage (paroles)

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Entre guillemots*... Une catégorie d'actualités où les textes sont à l'honneur.

Dernier passage par l'aéroport ce lundi.

Encore une douane, des portiques, quelques fouilles... et une furieuse envie de chantonner ces paroles de Coenguen.

Aller voir ailleurs s'ils y sont, ces amis qui manquent et tous ceux qu'on aura l'occasion de reconnaître.

Immobile, il fait voguer aussi, ce cocon d'optimisme. Chaque phrase tombe délicatement dans les oreilles et les commissures de lèvres s'y retrouvent aimantées.

Tous ces souvenirs que l'on porte en nous.

Toutes ces envies que l'on doit se donner la chance de réaliser.

Merci mon ami. Ayons tout à déclarer, à chaque instant !

Quand on voyage
On plante un arbre sur une terre vierge, vierge de nous
Et sommes tuteurs de la pousse, de ce qui grandira
De la ronce, de l'ortie, du baobab, du sequoia

Quand on voyage
On se souvient qu'il a un monde par personne
Que chacun façonne à sa façon, qu'il y a des vannes sur nos possibilités
C'est écrit ouvert ou fermé, open/closed en anglais

Quand on voyage
Partout il y a c'qu'on peut voir
Il y a c'qu'on cherche, il n'y aura jamais que c'que l'on peut voir
Jamais que c'que l'on cherche

Quand on voyage
Il n'y a que soi dans un miroir flambant neuf
Il y a aussi les "j'arrête", j'arrête avec ça
Je prends une pause, j'arrête et commence avec autre chose
Il y a aussi les "j'arrête", j'arrête avec ça
Je prends une pause, j'arrête et commence avec autre chose

Je voyage, mes racines tendues d'un élastique
Poser plus loin les cameras fixées sur mon histoire
Je voyage et c'est mathématique
Ailleurs est un dénominateur pour ma mémoire

Quand on voyage
On prend les accents, les coutumes
On devient ce que l'on voit, membre d'un clan, d'une tribu
On se ressemble si on s'est vus, tu me ressembles si tu m'as vu

Quand on voyage
On prend un train, un avion, un cheval
Un rêve, un livre, un fantasme, une idée, du peyotl, du LSD
Une étreinte, une absinthe... un transport d'émotions

Comme je voyage, mon véhicule n'est pas à juger
C'est le nomade qui fait l'aventure, pas sa monture

Quand on voyage
Post-scriptum à mon imaginaire
Il paraît qu'il y a des limites, des frontières
Au retour comme à l'aller, il paraît, il paraît
Qu'il ne faut rien avoir à déclarer

Mais m'sieur, m'sieur l'douanier
J'ai toujours dans la poche mon couteau à brouillard
La tendresse que tu m'inspires, mon amour de la vie
Mes aventures, mes souv'nirs, j'ai tout à déclarer

Mais m'sieur, m'sieur l'douanier
J'ai toujours dans la poche mon couteau à brouillard
La tendresse que tu m'inspires, mon amour de la vie
Mes aventures, mes souv'nirs, j'ai tout à déclarer

Absolument tout, j'ai tout, j'ai tout à déclarer
Absolument tout, j'ai tout, j'ai tout, j'ai tout à déclarer
Absolument tout, j'ai tout, j'ai tout à déclarer
Absolument tout à déclarer

Coenguen • Quand on voyage
extrait de l'album Quand on voyage

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